(Musique du film « Les 400 coups » de Jean Constantin)
Adolescent, les quartiers d’Alain étaient de Montparnasse à St Germain des Prés. Tout naturellement il y fréquentait tous ces autres jeunes qui se cherchaient dans l’ « Art ». Peinture, poésie, littérature, … et le cinéma.
De ce fait il rencontra Michel Varesano. Une grande amitié fraternelle naquit. Michel Varesano écrivait pour cette « Nouvelle Vague » du cinéma français. Il était l’ami de François Truffaut et de Jean Pierre Léaud avec lequel il devait tourner plusieurs films et documentaires.
Il intervint également dans plusieurs films de Truffaut et notamment fut l’auteur de plusieurs maquettes d’affiches de films pour son ami.
Sans pour autant qu’ils aient beaucoup d’atomes crochus, J.P Léaud venait souvent voir Alain dans son atelier. Alain n’étant pas très bavard, il fit son portrait. Un jour où Jean Pierre était accompagné de son ami photographe-réalisateur Robert Lachenay, tout en discutant, il prit ce cliché.
PS : Quelques mots à propos de Robert Lachenay, il était l’ami d’enfance de François Truffaut. Il avait donc partagé les déboires de la traumatisante jeunesse que ce dernier devait exorciser dans son film autobiographique « Les 400 coups » dont son personnage était joué par Jean Pierre Léaud.
Quand même belle époque de liberté! très bonne idée l’affiche des quatre cents coups et la musique, bon je plane cela me fait du bien !
(la scène se passe dans la chambre qu’avait Alain dans le 7ème, rue Pierre Leroux.)
Quelle nostalgie ! Et en plus tu « planes » (comme Plastic pendant qu’on y est !)
Quant à sa chambre, je ne savais pas que Môssieur « croquait » également des hommes dans son Antre !…
Là, bien obligée devant la célébrité montante!
Par ailleurs Alain a fait aussi le portrait à l’huile de Varezano!
As tu remarqué: qu’à Paris il a habité rue Pierre LeRoux, et à Châtillon-en-Diois, plus modestement :viol du Roux.
Au fait, il quittera la rue Pierre Leroux quand on commencera à vivre ensemble (1970) et fera son atelier rue de Rennes.
Quelques infos de plus sur sa bio…
Bravo pour les affiches,douée pour la recherche ma copine!!!
A bientôt
Je vous en prie très chère, enquêter c’est mon plus grand plaisir. Merci quand même !…
Si je m’en souviens de cette chambre, au 6 rue Pierre Leroux…J’avais connu Alain au pied du marchand de Liège qui se trouvait à côté du Dupont de Montparnasse sur le Boulevard ( aujourd’hui Taverne de Maitre Kanters!) Il avait fait une interprétation magistrale à la craie sur le trottoir d’une Vierge de Raphaèl; cela m’avait fasciné! Nous sommes devenus amis et je l’ai amené à Meudon. Une scène me revient: il peignait dans le bois tandis que je jouais du violon à côté de lui. J’avais 15 ans…. Et puis la rue Pierre Leroux c’était aussi la cour où vivait Jean, un vieil anar qui avait été l’amant de la femme de Victor Serge . Il avait l’habitude de nous réveiller alors que nous avions refait le monde toute la nuit pour nous annoncer: « Alain, Claude, j’ai un réveil triomphant »! Comprenne qui pourra….! J’ai volé à Jean un très bel archet d’Emile Ouchard qu’il avait lui même volé!!! Ce joueur de bonneteau volait dans les trains avec son frère, époque bénie où les bourgeois se mettaient à la fenêtre pour agiter leur mouchoir en signe d’au revoir!!!! cette période fut pour moi la découverte du monde et la découverte d’un très grand peintre….